Philippe | Fondateur LBCC
Bonjour, je m'appelle Philippe.
Encouragé à réfléchir sur mon amour du vélo, le pourquoi et le comment de cette passion, j’ai pu retourner dans les pages de mon mémoire de Maîtrise pour dénicher ce passage où je décris comment ma passion pour la gravure m’a lentement fait glisser vers le vélo et vice-versa :
« C’est peut-être la gravure qui m’a poussé vers le vélo. En la pratiquant, j’ai développé une appréciation de cette dernière plutôt romantique. Cela m’aura éventuellement amené au vélo, à apprécier ce sport différemment des autres sports. En devenant graveur, on accepte de se salir, d’avoir les mains noircies d’encre et les doigts qui sentent le cuivre. C’est ce qui vient avec le privilège d’activer la presse à bras. On apprivoise le fait que le corps devient l’esclave des mouvements imposés par les mécanismes de la machine.
Sur le vélo, les pieds sont attachés aux pédales, le corps est soudé à la machine qui nous impose de l’activer. Et comme pour la presse, notre corps se déploie pour tracer des cercles. Dans l’activation de la presse, quand les muscles se contractent et se relâchent tour à tour, je pense au vélo. Et à l’inverse, lorsque je suis sur la bicyclette et que je tourne les jambes, je m’imagine en train de faire pivoter la grande roue de la presse Hurel. Dans les faits, mes deux passions ne font qu’une. »
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